Race Outrilienne
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Durée de vie | 100 ans |
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Santé Max. | 90 |
Forme Max. | 90 |
Taille | 1m70 a 2m20 |
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Sommaire
Au commencement
Il y eu les grands travaux génétiques des laboratoires de l'Imperium afin de produire des créatures aptes à répondre à des besoins précis. La première génération d'outriliens a ainsi été créée au travers de longs travaux scientifiques, par manipulation d'ADN. Les scientifiques, focalisés sur l'idée de créer une race dont le point fort serait les soins, eurent l'idée de mélanger, au travers d'un procédé très complexe, des cellules de lézards, réputés pour leur capacité régénératrice extraordinaire et d'humains. Ainsi naquit la première génération d'outriliens surnommée Saurus par leurs créateurs.
Histoire de la création
Saurus
Génération originelle de cette race. Conservant des caractéristiques reptiliennes très marquées : peau couverte d'écailles, yeux de reptiles, doigts pourvus de griffes solides, mâchoires garnies de crocs révélant le caractère plutôt carnivore de ces individus, corps prolongé d'une longue queue qui en fin de croissance pouvait atteindre 1 mètre 50 et leur servait à maintenir leur équilibre. Leur appareil génital, masculin ou féminin, ressemblait néanmoins à celui des êtres humains. Ils disposaient d'une excellente perception sensorielle de leur environnement grâce à leur odorat, certains individus se servant d'une langue bifide pour goûter l'air qui les entoure.
Vers des individus plus stables
La première génération d'outriliens n'était guère satisfaisante, bien trop agressive pour servir de médecins, l'odeur du sang humain ayant la fâcheuse tendance à réveiller le caractère carnivore des individus. De plus, l'apparence très éloignée des standards humains provoquait au mieux une réaction de dégoût, au pire une réaction de peur.
Le gêne reptilien étant récessif par rapport au gêne humain, des croisements successifs furent effectués en laboratoire jusqu'à obtenir une race plus satisfaisante tant au niveau esthétique qu'au niveau comportemental.
Ainsi l'outrilien perdait ses caractéristiques les plus reptiliennes au profit d'une apparence plus humanoïde : queue moins grande, dents moins tranchantes, ongles solides remplaçant les griffes, écailles plus fines et plus lisses... A ce stade, le mode de reproduction subit également des mutations. De strictement ovipare, on vit apparaître des individus ovivipares, voire vivipares.
Satisfaits de la stabilité obtenue, les scientifiques décidèrent de cesser leurs travaux. La race outrilienne était née.
L'outrilien désormais, morphologie, physiologie et métabolisme
Morphologie
Si les attributs physique de l'outrilien sont fixés, on constate des variations notables d'un individu à un autre.
- La peau : Plus épaisse que celle d'un humain, elle peut être de diverses teintes. Couverte d'écailles, allant des larges plaques osseuses à des écailles imbriquées petites et lisses, ou bien élastique et lisse comme celle des anciennes salamandres.
- La queue : amincie, plus courte, ou même réduite à un simple appendice de moins de 20 cm, elle subsiste néanmoins.
- Les yeux : les paupières surnuméraires inférieures ou latérales sont plus rares. Les pupilles sont le plus souvent fendues tandis que les iris sont d'une couleur inhabituelle comme par exemple l'orangé ou le jaune.
- Les griffes : les mains des outriliens, dotées d'un pouce opposable, ont conservé des ongles très solides, voire des griffes courtes.
- Les dents : si chez la plupart des individus la dentition révèle leur caractère omnivore, leurs canines et incisives tendent à être assez tranchantes pour découper correctement de la viande.
- La langue : la langue bifide reste un trait dominant de la race.
Malgré le caractère récessif du gêne reptilien, on peut parfois voir un outrilien présentant des caractéristiques physiques très proches de la génération originelle.
Spécificités métaboliques
La race outrilienne a conservé une faculté de régénération supérieure à la normale. L'exemple le plus frappant est certainement l'ensemble des mécanismes qui entrent en jeu dans les cas d'ablation de l'appendice caudal. La perte de sang est limitée, les vaisseaux se comprimant rapidement pour faire cesser l'hémorragie. La régénération des cellules est alors accrue sur la partie localisée qui en nécessite de nouvelles, afin de combler la partie manquante. Il est à noter que plus l'appendice caudal est sectionné près du bassin, plus le nouveau membre risque d'avoir une apparence différente de l'ancien après repousse.
Aptes à détecter facilement une odeur de sang dans leur environnement, leur diagnostic en cas de blessure est souvent très sûr.
Originellement à sang-froid, la race se comporte désormais comme celles à sang-chaud, même si en cas de température plus fraîche on peut noter un ralentissement de l'activité. Chez certains individus, une chute brutale de température les plonge en léthargie par instinct de survie. C'est le même processus que peuvent employer les outriliens pour ralentir leur rythme cardiaque en cas de besoin.
Outrilien muni d'un kanuf en armure technologique
Reproduction
En ce qui concerne la reproduction, on peut évaluer à 69% les individus vivipares tandis que 30% seraient ovipares. Les ovovivipares ne représentant que de rares exceptions. Viviparité ne signifie pas allaitement, et la plupart des femelles outriliennes n'ont pas une poitrine fonctionnelle. Cependant, la zone servant de réserve de graisse, leur silhouette n'est pas dénuée de rondeurs féminines.
Comme pour la plupart des races, et toute considération de stérilité générale de la population mise à part, seule la reproduction purement outrilienne, ou avec un individu humain a des chances de fonctionner. Toutes les autres combinaisons sont alors génétiquement stériles.
Particularité raciale : La mue
Les peaux à écailles ont une élasticité limitée, c'est pourquoi, certains individus ont besoin de muer au fur et à mesure de leur croissance. Il s'agit pour l'outrilien de se débarrasser de sa peau devenue trop petite. Le processus est relativement long et dangereux puisque la nouvelle peau est encore trop fragile pour le protéger. C'est pourquoi par instinct, l'outrilien qui mue va s'enfermer dans un endroit où il se sent en sécurité et où il aura entassé suffisamment de provisions pour survivre durant tout le processus. Les mues seront fréquentes chez un individu jeune, s'espaçant de plus en plus lorsqu'il aura atteint sa croissance maximale.
Particularité raciale : La queue
Pour un individu dépourvu d'appendice caudal, l'utilité d'un tel membre reste bien souvent très difficile à appréhender.
Cet appendice, différent chez chaque individu a de multiples fonctions. Long, il permet principalement d'assurer l'équilibre de l'outrilien en servant de balancier. Parfois préhensile pour permettre de tenir de petits objets, elle peut également être enroulée autour d'une cible afin de la maintenir ou de la comprimer. La plupart du temps il est un très bon révélateur des émotions ressenties par l'outrilien. Chez certains individus plus agressifs, une queue longue et solide pourra même servir d'arme.
Psychologie
Conçus pour être avant tout médecins, les outriliens ont une tendance naturelle à protéger la vie. C'est pourquoi, les individus commettant des crimes de sang seront particulièrement rares.
Souvent dénués d'ambition personnelle, ils ont cependant acquis au fil des générations la conviction très ancrée que leurs talents scientifiques sont inégalables et inégalées. Loin de s'en vanter, ils considèrent souvent cela comme un fait acquis. Cela n'empêche cependant pas les outriliens d'être des travailleurs acharnés, guidés par leur soif de connaissance. Loin de montrer de l'empathie face aux émotions des individus, ils se contentent souvent de les observer avec une curiosité scientifique. Cependant, s'ils marquent peu les émotions qu'ils ressentent ils n'en sont pas dénués et peuvent alors développer une véritable névrose s'ils ne peuvent pas les exprimer de façon satisfaisante.
Leur esprit scientifique et leur rôle de soigneur fait d'eux parfois des idéalistes un peu déconnectés de la réalité.
Relations sociales
Les outriliens sont animés d'un véritable désir de se faire accepter par les autres races, peut-être en raison de leur apparence physique qui les différencie beaucoup. Ils passent parfois pour étranges dans leur façon de considérer les autres, posant souvent un regard qui semble froid sur les individus qui les entourent. C'est d'ailleurs leur professionnalisme qui est le plus apprécié par les autres races oubliant parfois de les considérer comme des individus à part entière, dotés de sentiments.
Avec leurs congénères, les outriliens n'ont pas de tempérament de meute. Gentils et amicaux, ils ont cependant beaucoup de difficultés à se lier à un autre outrilien. Tout d'abord en raison de leur apparente absence de sentiments, et de leur inaptitude prononcée à les exprimer. Ensuite, leur soif de connaissance fait souvent naître une rivalité, non dite, un esprit de compétition qui nuit à leurs relations.
On notera cependant des individus dotés d'un fort instinct, et capable de percevoir avec acuité les phéromones des autres, engendrant alors des comportements beaucoup moins rationnels qu'à l'accoutumée.
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