Atmosphère électrique

Première description

Le calme était retombé sur la cité de DreadCast suite aux récents évènements ayant conduit à l'explosion des cuves des STV ainsi que de l'aile nord ouest de l'Ambassade. Le calme ? Pas tout à fait ...

Les émanations de gaz à très haute teneur Farin abondèrent dans le ciel déjà vicié de la cité, provoquant quintes de toux plus prononcées et accélération des mutations en cours. Les premiers jours furent relativement supportables mais furent vite suivis d'un phénomène encore jammais observé jusque là.

Le ciel se zébra d'éclairs bleus et brillants d'un air parfaitement menaçants. Certains appareillages électroniques comme les decks, tables de réparations et autres se mirent à devenir quelque peu défectueux par moments, rendant les réparations très compliquées. Le phénomène météorologique sembla gagner en intensité au fur et à mesure que les heures passaient, couvrant l'intégralité du fog de pollution ambiante jusqu'au secteur 2 lui aussi victime d'une explosion de cuves à cristaux farin, voilà déjà quelques années. Le phénomène allait il encore prendre de l'ampleur et devenir léthal ? Les protections très développées des centres de clonages allaient elles tenir ? La situation était elle encore, sinon sous contrôle, au moins bonifiable avec le temps ?

La première partie

La cause

La plupart des scientifiques se sont penchés sur la question : pourquoi si soudainement, le chaos s'est abattu sur les secteurs ? La réponse fût simple : ce qui devait aider le secteur l'avait ici détruit, c'est en récupérant des milliers de cristaux pour l'électricité de la ville que des milliards de particules farines se sont rependus dans l'air.

Le danger

Les sirènes retentirent dans toute la ville, les gens fuyaient, couraient, plus personne ne voyait rien. On entendait des cris, les gens se réfugiaient, les yeux brûlés, la gorge s'enflammant, les androïdes devinrent fous pour certains d'entre eux, d'autres explosèrent, les gens couraient dans les bars, chez eux, cherchant à rester au contact des autres, toujours dans la peur de finir seul dans cette apocalypse, et d'y rester à jamais. Les hologrammes disparurent, les decks s'arrêtèrent, les AITL se mirent à buguer, les ateliers de réparation à dysfonctionner, les communicateurs se brouillèrent, et les lumières perdirent en intensité, s’éteignant quelques secondes de temps à autre pour des raisons obscures. Les silences furent rares, entre deux éclairs, quelques secondes agréables où l'on oubliait tout, avant de revenir à la réalité apocalyptique de Dreadcast.

Pourquoi tant de soucis pour de simples particules dans l'air ? Dans un premier temps : Ces particules sont toxiques ( voir mortelles) vis à vis des organiques, forçant le monde entier à porter masque à gaz. Puis, dans un second temps, certains droïde devinrent fou, certains explosèrent, d'autres se mirent à tuer, pendant que d'autres encore tombèrent dans une profonde veille, éternelle pour certains. La visibilité à progressivement disparue, un épais smog empêchant les habitants de voir loin, même en intérieur, la vue se troublait au loin, et les murs se recouvrirent de poussière. Pour couronner le tout ? Cet air corrompu fût extrêmement néfaste quand aux cuves d'énergies : la surchauffe d'une cuve de cette manière aurait fait exploser une bonne partie du bâtiment de la Centrale énergétique de la Ville, ou des Services Techniques de la Ville. Mais ce ne fût qu'un danger de plus sur la longue liste des dangers recensés, l'évacuation du bâtiment provoquait une certaine peur chez les habitants des secteurs, les rumeurs commencèrent à s’éparpiller lorsqu'un technicien habilité passait prendre une courte pause dans un bar et donnait le peu de nouvelles qu'il pouvait donner.
Mais tous ces dangers n'étaient que moindres à côté de celui les dominant tous : l'orage. Des centaines de milliers d'éclairs frappèrent le ciel, rendant le grondement suivant ces grands flashs bleus quasi-habituel. Mais le problème n'était pas là, hé non. Rapidement, l'orage pris en intensité, heure après heure, la violence augmentait, le nombre d'éclairs frappant le sol se multipliait, le temps entre deux éclairs se réduisant progressivement jusqu'à être d'une dizaine de secondes. Même dans des bâtiments, l'insécurité était présente, les androïdes les plus métalliques encore en vie devinrent rapidement des menaces : une machine à attirer les éclairs !

Côté impérial

La ville

Rapidement, la panique se fît sentir en secteur impérial. Les autorités, impuissantes, ne purent faire le travail correctement, et ont dû contenir la peur dans la population. La Direction de l'Administration Impériale bloqua les prix maximums des Masques à Gaz plus bas que l'habituel, interdisant formellement de dépasser cette limite, et encourageant les habitants à en acheter.

Les Services Techniques de la Ville

Aux Services Techniques de la Ville, plusieurs personnes se sont mobilisées : la directrice (Elena), le directeur de la sécurité (Inox7), la directrice humanitaire (En attente), un technicien très expérimenté, connaissant par cœur les plans de construction des cuves d'énergie (Mythrilis), un technicien chargé de diriger les opérations (Morker) et affecté au Militarium, et un technicien (Artorias). Le "Gestionnaire de crise mandaté par l'Ambassade impériale (Kmaschta) a fait de régulières allées et venues pour informer les autorités.
La direction des STV fît installer un SAS pour protéger la seule cuve étant en fonction du côté impérial, les autres ayant été détruites peu avant, lors d'un attentat rebelle. L'accès aux STV fût purement et simplement interdit (Par la directrice humanitaire et le directeur de la sécurité dans un premier temps, en demandant d'évacuer, puis dans un second temps par le Cercle de l'Orient.). Le superviseur de terrain (Morker) fît d’abord trouver une solution pour mettre la cuve en sécurité, c'était là la priorité absolue, la seule chose qui pouvait rassurer la population étant l'apport continuel en électricité. L'ingénieux Mythrillis eût donc l'idée de placer des neuvopacks dans la pièce protégée par l'épais SAS, reprogrammant les capteurs pour récupérer les particules farines dans l'air, protégeant la cuve de l'essentiel de cet air néfaste. Les neuvopacks étaient au nombre de 12, à vidanger toutes les 24 heures, permettant donc de protéger la cuve, et de continuer à alimenter la ville en énergie. Mais la cuve n'aurait pas tenu éternellement, personne ne savait combien de temps durerait la situation. Il fallait donc faire l'impossible : deux techniciens devaient créer un maximum de cuves en un temps record, et sans outils électriques, affectés par l'atmosphère électrique.
Les calculs furent simples : chaque minute, la cuve pouvait exploser. Les techniciens ont donc passé leur nuit à construire des pièces pour les cuves.

Côté rebelle

[ Article - Event a expliquer et compléter. ]