Race Androïde : Différence entre versions

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Version du 26 février 2013 à 20:20

Introduction:

Il n'existe pas de "race" androïde à proprement parler, mais un ensemble hétéroclite d'organismes artificiels, tout ou partie, classés comme "androïdes". Le groupe des androïdes représente en son sein une telle diversité en comparaison d’autres groupes, qu'il est impossible de parler de race, autrement qu’administrative.


1) Histoire:

L'histoire des androïdes débute dans la nuit des temps, et se perd dans la mémoire de l'humanité. Travaillant alors pour de nouvelles armes au compte de l’Empire, un scientifique émérite découvrit les nombreuses utilisations de l’énergie farino-électrique. Travaux révolutionnaires pour l’époque, ils ont permis des avancées fulgurantes dans de nombreux domaines, avec l’invention du moteur farin ou du radiateur à énergie farine. Les industriels virent dans ces inventions une utilité ingénieuse. C’est à cette époque que la “farinisation” de l’Empire, âge d’or de l’économie, permit la création des premiers automates, augmentant la production des usines par 8 pour un coût à long terme moindre.

De nombreuses étapes furent franchies au travers de ces expérimentations de l’Empire et des corporations, en particulier grâce à la miniaturisation et aux progrès en matière d'intelligence artificielle : logique binaire, création des premiers circuits imprimés, lévitation électro-farine, premier serveur matriciel dédié au stockage des écrits de Cyrius, et enfin le premier Drône de Dispersion et d'Accalmie (DDA), créé après une période de révolte que l'Empire eut du mal à contenir, toujours utilisé au Cercle de l’Orient.

Bientôt, les androïdes se démocratisèrent et furent utilisés partout y compris à des fins domestiques, intégré à la domotique. Créés pour satisfaire aux besoins des premiers humains, ils furent déclinés en modèles très divers, devenant de plus en plus ressemblants aux humains ou apparentés. Mais leur évolution ne s'arrêta pas là et le dernier pas fut très vite franchi par des laboratoires peu soucieux d’éthique. Certains androïdes furent ainsi dotés d'organes sexuels artificiels pour qu'ils puissent combler toutes les attentes.

Parallèlement, les développements technologiques, et en particulier les progrès de la nanotechnologie amenèrent en toute logique à des corps partiellement cybernétiques par ajout ou substitution d'implants. Le premier cyborg naquit ainsi dans les laboratoires de l’Empire. Il fallut du temps et de trop nombreux accrochages pour que les cyborgs soient acceptés dans la société et à terme puissent être pleinement reconnus comme humains ou androïdes plutôt que des «machines».

Une confusion réside encore de nos jours entre cyborgs et androïdes. Ceux-ci, toutes classes confondues, se voyaient dotés d'IA de plus en plus développées. Certains types d'androïdes très réalistes peuvent être confondus avec des humains, qu’ils peuvent imiter à la perfection, notamment les "réplicants" issus d’expérimentations gardées secrètes sur le bio-technologie, si proches de l’humain que seuls des tests médicaux et psychologiques avancés peuvent les distinguer.

Suite à ce qu'il est convenu d'appeler "la révolte des androïdes", en l'an 183 du calendrier Impérial, l'ensemble des androïdes, possédant les uns une IA, les autres une INA, (intelligence non artificielle) obtinrent des droits équivalents à ceux des autres races issus de l’homme, tandis que les cyborgs qui pouvaient encore survivre sans mécanique étaient reconnus humains. Certains n'hésitent pas à parler de la "naissance de la conscience androïde", pendant et après le soulèvement. Toutefois, les termes de conscience ou âme androïde, tout comme celui d'âme, restent à manier avec précaution.

Enfin, une distinction beaucoup plus claire peut être faite entre les créations originales de l’Empire, dotées des technologies les plus pures et plus « obéissantes », et ceux issus d’expérimentations secrètes basées parfois sur des ratés de l’Empire, dont les concepteurs ne possèdent pas la technologie. En particulier, les androïdes présentant des faiblesses liées à un organisme trop organique ne sauraient être reconnus comme une création de l’Empereur.


2) Morphologie

Il n'existe pas une classe d'androïde homogène, mais une multitude de modèles possédant une IA (intelligence artificielle), tandis que le cyborg est le seul possédant une INA provenant du vivant.

Il existe des androïdes de type mécanique, avec dispositif et "chrome" apparents, ou des modèles mécaniques recouverts de peau synthétique, ou biomécaniques, recouverts ou pas d'un derme. Le cyborg, quant à lui, est au départ un être de chair, le plus souvent humain mais parfois d’une autre race, auquel on a ajouté une "mécanique" d'androïde. On considère donc que l'homme qui ne pourrait survivre sans ces éléments mécaniques est un androïde.

En ce qui concerne les androïdes dotés d'une IA, les modèles les plus simples peuvent comporter de nombreuses pièces cybernétiques visibles. Ils sont rudimentaires en apparence seulement car dotés de facultés hors normes. Ils possèdent des IA très développées pour répondre aux différentes missions, souvent militaires, qui leur sont confiées. On a pas jugé utile de les recouvrir de peau artificielle, dans un souci d'efficacité au feu ou au combat. C'est le seul type d'androïde pouvant supporter un milieu sans oxygène, toxique, ou un taux de radiations élevé.

L'histoire des "réplicants" se fond totalement dans celle des androïdes, et à vrai dire, peu de différences existaient à l'origine entre réplicant et androïde. Le premier fut créé à des fins policières, mais il s'agissait en réalité d'un androïde un peu plus sophistiqué que les autres, recouvert d'un épiderme de bio-synthèse, conçu pour se faire passer pour un humain à des fins de missions d'infiltration. Ces réplicants, pour les besoins de ces missions spéciales, évoluèrent pour certains en fonction des progrès dans la nanotechnologie ou la biotechnologie... jusqu'à passer totalement pour des humains, allant jusqu’à en simuler ou émuler les sentiments.

Certains modèles évolués d’androïde furent élaborés au fil du temps, parfois par l’Empire, pour servir ses propres intérêts ; parfois dans le civil, produits en très petites séries ou uniques, et destinés à une clientèle privée, pour servir à des tâches très diverses et variées. Typiquement à l'image des humains, il existe quelques modèles, beaucoup plus rares, imitant les autres races : Elfes, Gobelins, Trolls...

Pour clore ce chapitre sur la morphologie on ajoutera quelques mots sur la diététique des androïdes: Les androïdes, de tous types, ont besoin de se nourrir. Certains sont dotés d'une sorte de mini usine embarquée, leur tenant lieu d'estomac, qui digère la nourriture et la transforme en énergie électrique. Les réplicants sont eux dotés d'un système digestif proche en apparence de celui des humanoïdes mais l’objectif est le même. A l'extrême, on trouve des androïdes ne se nourrissant que d'Uranium injecté au bar du coin. Les Cyborgs en revanche, utilisent soit leur système digestif d'origine, (biologique) soit des systèmes intermédiaires, conçus spécialement pour alimenter à la fois leur partie "mécanique", et leur cerveau humain ou humanoïde.

Le sommeil: Le cyborg a besoin de sommeil, tout comme un humain, pour récupérer. Les androïdes de tous types ont souvent besoin de se mettre en veille, ou dans un état très proche du sommeil, ou le simulent dans le cas du réplicant. Certains modèles sont parfaitement inactifs pendant ces mise en veille, d'autres semblent rêver, comme en atteste leur activité "cérébrale" pendant ces phases de sommeil.

Le clonage: Le protocole de clonage des individus répertoriés comme androïde est très spécifique et reproduit le sujet à l'identique, y compris lorsque le sujet possède une, plusieurs, ou pas d'ADN ou d'éléments mécaniques.


3) Psychologie:

Pour la plus grande majorité de la classe androïde, l'utilisation du terme "psychologie" n'est pas exactement à propos, car on a affaire à une intelligence artificielle. Les réactions de l'androïde doté d'une IA peuvent toutefois être assez diverses, en fonction des programmes qu'on a jugé bon de leur implanter, selon l'usage de destination.

Il convient de rappeler ici que les travaux du scientifique à l'origine de leur conception, Zelfeor Agderon, marquèrent également l'évolution psychologique des androïdes. De même que les chercheurs qui contribuèrent par la suite au développement de ces entités laissèrent leur empreinte, créant des liens entres elles qui, si ils sont devenus diffus au fil des reprogrammations, sont toutefois imprimés dans les mémoires artificielles et peuvent influencer les comportements.

Les progrès dans le domaine de l'intelligence artificielle libre et de l'auto-détermination par auto-programmation ont fait que cette psychologie a fini par ressembler de plus en plus à celle des humains, quand ce n'était pas une simulation neurologique embarquée d'un cerveau humain.

Apparu peu de temps après le clonage, le transfert de conscience sur une unité mécanique ou biotechnologique se base sur la sauvegarde de la cartographie neuronale pour la simuler à l'aide d'une ou plusieurs unités de calcul. A noter qu'on préférera parler "d'émulation de conscience" plutôt que de "transfert de conscience", qui serait, selon le courant de pensée établi, un terme abusif.

Quelques androïdes peuvent cependant comporter des programmes très complets, ce qui peut les rendre polyvalents, voire même des programmes complexes simulant les émotions. On a pu noter quelques cas, assez rares, de réplicants ou androïdes tellement élaborés qu'ils se croyaient eux-mêmes humains. Il s'agit probablement de cas isolés, se produisant pour des raisons d’effacement accidentel d'une partie de la mémoire contenue dans l'IA, défaillance biotechnologique ou problème lors de la conception, ou autres motifs indéterminés.

Mais ce qui prévaut dans la psychologie de l’androïde, au moins pour ceux fabriqués par l’Empire, est la loi robotique. Tous pourraient être reprogrammés en quelques secondes si une telle décision s’imposait, et ce quelles que soient les passerelles qui auraient été trouvées pour les contourner.

La psychologie androïde est particulièrement complexe et, poussée à l’extrême, une dépression androïde générée par une boucle, un paradoxe ou un dilemme insolvable pourrait provoquer le « suicide » ou la « folie » de l’androïde.

La psychologie des cyborgs, quant à elle, est foncièrement la même que celle d'un humain. Elle peut cependant s'accompagner de troubles plus ou moins graves au fur et à mesure de la transformation, ou dans un cas (rare heureusement) de transplantation de cerveau.


4) Relations sociales

Les relations sociales des cyborg peuvent être parfois difficiles, à cause des raisons évoquées plus haut, mais peuvent aussi très bien se passer en fonction du sujet.

Les androïdes dotés d'IA peuvent également avoir de très bonnes relations avec les autres races, du moins s'ils sont programmés ou reprogrammés ainsi. La plupart de ceux que vous croiserez ordinairement seront là pour aider et assister les humains. Ils peuvent être employés partout, police, armée, hôpital, et font d’excellents auxiliaires.

Les androïdes que l'ont pourrait qualifier de "purs", interagissent selon des réactions programmées qui ne peuvent laisser entrevoir aucune personnalité. Relations distantes que l'on peut aisément anticiper, mais gare à celui qui enfreindrait ce qui pour lui est une règle de base.

N'oublions pas qu'à l'origine, les androïdes, tous types confondus, sont là pour être utiles et protéger la société. La révolte des androïdes de l'an 183 est maintenant un épisode lointain de l'histoire de l'Imperium ; et même si parfois le racisme primaire anti androïde ou certaines attitudes discriminatoires continuent d'exister, les androïdes ont la possibilité de s'intégrer parfaitement dans toutes les strates de la société.

Vous croiserez un jour ou l’autre, selon où vous vous trouvez, un androïde Nobilis ou Leader rebelle, alors gardez-vous bien de l'invectiver d’un: "Eh, toi l'androïde, viens décapsuler mon Goblikoz!"

Le "réplicant" quant à lui, aura tendance à avoir d'excellentes relations avec les autres races car favorisées par leurs programmes émotionnels le plus souvent très complets, ainsi que leur apparence humaine qui facilite leur intégration.

On a pu noter cependant des troubles du comportement assez variés, chez différents types d'androïdes, allant du simple tic ou défaut de langage, à des réactions plus étranges, pouvant ressembler à des pathologies humaines. Ces troubles sont probablement dus à des erreurs de programmation, ou de quelconques défaillances, pouvant conduire à l’extrême à des comportements psychopathiques et un rejet de la société.

Si vous croisez un cyborg, androïde, ou "réplicant" sujet à ce type de défaillances, contactez rapidement le service après vente!