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==Les races==

Motivés par le désir de créer des travailleurs et soldats plus adaptés aux taches qui leurs étaient confiées, l'Imperium finança une campagne de recherches scientifiques basées sur le clonage. Les clones n'étant pas considérés comme des humains, ce n'était pas illégal.
Les premières tentatives menèrent à créer le Centre de Clonage Impérial, où l'on peut actuellement faire conserver quelques cellules ainsi qu'« enregistrer » son état physique actuel grâce à un procédé informatique complexe. Ces données sont ensuite traitées pour être téléchargeables dans un clone à la demande ou à la mort du client. Une fois le cerveau traité, la remise en l'état des muscles se fait par des implants, de très longues aiguilles électrifiées.
Une partie de ce savoir fut transmis aux hôpitaux, qui désiraient notamment cloner différents organes pour les opérations de chirurgie réparatrice ou esthétique. Mais ces découvertes, bien que d'utilité publique, ne satisfaisaient pas l'Imperium. Un militaire fut donc nommé pour diriger le projet, orientant les recherches vers la manipulation génétique.


<center>[[Fichier:Elfe.png]]<br />
''Chasseur de primes elfe''</center>



De nombreux essais virent le jour avant de trouver une méthode viable. Ils choisirent de modifier un adénovirus, lui donnant une autre ADN et l'injectèrent à un fœtus cloné. De là débuta la création des premières « races nouvelles ».
Il y eu des races créées sur commande. L'Armée Impériale, par exemple, désirait des fantassins à faible coût de production : des espèces résistantes et fortes. Après de nombreux tâtonnements, l'étude donna jour aux Orcs et aux trolls. Quelques autres races issues de ces manipulations génétiques survécurent, mais elles furent finalement détruites par l'armée, qui les jugeait inaptes de par leur intelligence trop limitée. De gros groupes miniers désiraient des travailleurs de petites tailles, capables de se glisser n'importe où : ainsi garda-t-on les nains et les gobelins.
D'autres apparurent par erreur : les elfes naquirent grâce à une étude sur l'allongement chromosomique. En étendant les chromatides avec du matériel non codant, la durée de vie pouvait être augmentée.
Enfin, il y eut d'inévitables croisements raciaux. Les Scientifiques Impériaux déterminèrent ainsi que toutes les races étaient reproductibles avec l'homme, mais pas les unes avec les autres.
Après quelques années de chaos juridique, certaines des nouvelles races furent jugées suffisamment intelligentes et stables pour obtenir un statut plus digne, mais inférieur à celui de l'humain.
Ces races sont : Elfe, Nain, Troll, Kobold, Gobelin, Orc, Outrillien et Vautour.
Il faut noter le cas particuliers des Androides. Considérés par l'Imperium comme formant une race à part entière, ils sont tout de même peu homogènes. En effet, un humain avec un grand nombre de prothèses et d'implants sera considéré comme un Androïde, de la même façon qu'une machine contrôlée par une intelligence artificielle très avancée.
Toutefois, l'Imperium ne leur donna pas un statut égal à celui de l'être humain : ce dernier est toujours considéré comme une espèce supérieure car à l'origine de toutes les autres.
L'intégration de ces nouvelles races dans la société se fit rapidement : chaque individu se tourna vers ce pour quoi il était le plus adapté. Ainsi, les réputations liées à certaines espèces se développèrent vite : les Kobolds ont tendance à fouiller les poches de par leur grande agilité, les Orcs sont souvent très violents, les trolls un peu lents d'esprit, etc.



<center>Artwork : Un Orc bien méchant avec une dent cassée vu de face/profil/profil dans le style photo de police, avec le code barre dans les mains</center>



Les recherches génétiques lancées par l'Imperium ne sont pas terminées. Bien qu'aucune race n'ait été créée depuis bien longtemps, des avancées sont régulièrement faites, et il est même probable qu'il soit un jour possible de changer son code génétique dans les hôpitaux.
Le but de l'Imperium n'est pas le confort médical pour tous, ni de permettre à de riches citoyens d'accéder à une forme d'immortalité. L'objectif final est de trouver l'ADN parfait.